Sur les syndicats, qui ne représentent qu'eux-mêmes à défaut de représenter des cotisants qui les fuient comme la peste rouge qu'ils sont : leur nouvelle ambition est de vivre eux aussi du racket étatique, et c'est un député UMP qui a déposé une proposition de loi en faveur d'un financement public des syndicats ! Ah, vous ne voulez pas cotiser aux syndicats-cacas, eh bien à la place vous aurez des impôts-popos ! L'essentiel de leur financement était de toute façon déjà public ou para-public (qui a dit : comme en Union soviétique ?). Malgré tout, les entreprises y contribuent directement à hauteur de 25% - faut-il vraiment qu'elles aient envie de payer la corde qui servira à les pendre ?
Une bonne preuve que la politique c'est enrichissant, au moins pour ceux qui la pratiquent (certes pas pour les électeurs) : l'Assemblée Nationale annexe peu à peu tout le quartier du VIIe arrondissement. Que voulez-vous, avec les misérables 137000 m² seulement dont ils disposent à Paris, les inutiles de la "représentation nationale" se trouvent un peu à l'étroit. Vive la sociale, comme on disait au XIXe siècle ! On deviendrait antiparlementaire pour moins que ça...
Pour un Euro gagné :
Le plat de résistance, c'est le dossier spécial sur l'ANPE. En voilà une "Agence Nationale pour l'Echec" qui s'engraisse sur le malheur des salariés. Budget faramineux (3 milliards d'euros par an, 800 fois plus qu'en 1967 à sa création), statistiques truquées, mammouth administratif (1000 agences, 25000 agents), résultats lamentables (8% de chômeurs retrouvent un travail grâce à l'ANPE). A quoi sert-elle alors ? A procurer du travail... à ses propres employés, sans doute !
Et puis il y a le maintenant classique tour de France du racket et de la gabegie : matraquage dans les Bouches-du-Rhône (merci au Conseil général), folie des grandeurs en Septimanie (merci au Conseil régional de Languedoc-Roussillon), tramway dispendieux à Reims, sortie pénible de la faillite socialiste à Angoulême, etc.
Le cri du contribuable démontre par l'exemple et par la pratique, s'il le fallait encore, que nos gouvernants ne sont que « des bandes de voleurs, associés afin de piller, de conquérir et de réduire leurs frères humains en esclavage » (Lysander Spooner) et que l'État est une « vaste organisation criminelle, bien plus considérable et efficace que n'importe quelle mafia privée ne le fut jamais » (Murray Rothbard).
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